Les Chapelles
La Chapelle des Trépassés.
Cette chapelle a été construite de 1639 à 1642 pour répondre aux souhaits de la Confrérie des trépassés, mais détruite à la Révolution. Elle est reconstruite de 1824 à 1828. L’autel, dit « Autel privilégié » pour le repos des défunts, est le don d’une famille d’Ars, ainsi que le tabernacle et le retable qui contient un tableau figurant un « Jugement dernier » XIXe de médiocre facture…mais on y reconnait la Trinité dans la partie supérieure, les méchants à droite dans le feu de l’enfer, et les bons à gauche du tableau. (L’inventaire topographique de l’île de Ré intitule cette huile sur toile L’Eglise souffrante…)
Chapelle des Marins.
(ou Chapelle Saint Pierre ou des Nauvragès, ou bien encore Chapelle du Sacré Cœur)
Cette chapelle des marins, dont Saint Pierre est le patron a été bénie en 1651 par le Curé Pierre Veillon. Au-dessus de l’autel une statue 19e du Sacré-Cœur est installée récemment dans une niche.
Un très beau confessionnal en bois du XVIIIème siècle, à la porte galbée est curieusement enserré dans le mur. Cette chapelle recueille les ex-voto offerts par des familles de marins en remerciements de l’accomplissement d’un vœu.
-Dans une vitrine est exposée une belle maquette de brick ponté à deux mâts et beaupré. Elle porte une inscription Reine des Anges gravée sur la quille et signée d’un marin rétais Boullangé François (M.H.1958).
-Un ex-voto, tableau de très belle facture, représente de manière touchante, sur une mer démontée un petit chasse-marée à pavillon tricolore, les voiles arrachées, sauvé par un trois-mâts, la Lucile battant pavillon britannique. Une inscription en bas à droite : J. Bégaud, le 6 mai 1877, ILE DE RE.
La Chapelle Saint François (transept Sud)
Cette chapelle a été construite de 1639 à 1642 pour répondre aux souhaits de la Confrérie des trépassés, mais détruite à la Révolution. Elle est reconstruite de 1824 à 1828. L’autel, dit « Autel privilégié » pour le repos des défunts, est le don d’une famille d’Ars, ainsi que le tabernacle et le retable qui contient un tableau figurant un « Jugement dernier » XIXe de médiocre facture…mais on y reconnait la Trinité dans la partie supérieure, les méchants à droite dans le feu de l’enfer, et les bons à gauche du tableau. (L’inventaire topographique de l’île de Ré intitule cette huile sur toile L’Eglise souffrante…)
Sur l’arc du pilier de cette chapelle est peinte, comme le veut la tradition, une croix de consécration peinte en rouge de fer. Ces croix, plus ou moins lisibles sont le signe de la consécration de cette église par l’évêque du diocèse, devenant ainsi lieu de culte catholique. On ne retrouve que 7 de ces croix pattées (sur 12 habituelles) dans l’église d’Ars.
Les Fonts Baptismaux (transept Nord)
A l’extrémité du transept Nord se trouve une très belle clôture en chêne, de style saintongeais, composée de trois travées de chaque côté de la porte convexe aux motifs décoratifs floraux, et pourvue d’un vantail à panneau supérieur ajouré.
Un trumeau naïf peint au XVIIème siècle représente Moïse faisant jaillir l’eau du rocher d’Horeb. (Moïse frappant le rocher avec son « bâton sacré », afin de sauver le peuple hébreu de la soif lors de sa sortie d’Egypte et pendant la longue traversée du désert pour parvenir à la terre de Canaan).
La clôture ajourée de colonnades abrite les fonts baptismaux dotés d’une élégante cuve de marbre noir du XVIIIème siècle (bénie le 15 novembre 1771 ?)